Dans un environnement hyper connecté qui va toujours plus vite, les enfants et les adolescents sont exposés à des pressions externes ou internes de plus en plus nombreuses (être le meilleur, réussir en classe, avoir plein d’amis…), exposés aux écrans ou aux jeux vidéos, ils peuvent avoir de nombreuses difficultés à se concentrer et à développer leur attention.
Certains, plus sensibles, affectés par leurs pensées et émotions, ont parfois du mal à gérer certaines situations émotionnellement chargées ou changements de vie, les pensées « tournant sans cesse dans leur tête ».

Pourtant, l’attention est bien un des piliers de l’apprentissage, les enseignants s’efforçant, au quotidien, de la captiver à l’aide d’outils pédagogiques.
La mise en place d’ateliers de pleine conscience à l’école prend alors tout son sens.

En effet, en classe (ou en demi classe de préférence), ils permettent d’instaurer une atmosphère de calme et de concentration propice à l’acquisition des apprentissages.

En s’entrainant à être pleinement présent et attentif à ce qui se passe ici et maintenant, les enfants et les adolescents se familiarisent avec leurs pensées, qui sont souvent le fruit de peurs ou de conditionnements, et loin d’être le reflet de la réalité.

Se poser, concentrer son attention sur sa respiration permet alors de les laisser passer et d’être pleinement présent.

En classe, les effets sont notables très rapidement dans l’ambiance de la classe.
On constate que le calme est plus facilement instauré au retour d’une récréation ou après une dispute, juste par le fait de s’asseoir et de respirer.

La coopération et l’empathie s’instaurent également plus durablement.
Les exercices d’entraînement à l’attention peuvent aussi être réalisés avant une évaluation ou un contrôle  par exemple, afin que les élèves se recentrent avant de commencer, et qu’ils puissent laisser passer leurs inquiétudes, les chamailleries ou les doutes de ne pas pouvoir réussir.

L’instructrice de pleine conscience peut intervenir et proposer aux enfants et aux professeurs les exercices liés à la « Méthode Éline Snel »  à partir de 4 ans et jusqu’au lycée.

La méthode

Après une réunion de présentation au sein de l’équipe pédagogique, éventuellement en présence des parents, le programme se met en place selon un planning défini ensemble.

A raison d’une intervention hebdomadaire de 50 minutes à 1 heure 30 selon l’âge des élèves, par demi classe de préférence, sur un cycle de 8 à 10 semaines, l’instructrice aborde différents thèmes qui vont permettre aux enfants et aux adolescents d’acquérir des outils pour mieux se connaitre, gérer leurs émotions, leurs tensions, apprivoiser leurs pensées et développer leur capacité d’attention et de concentration.

Et après ?

Un nouveau cycle d’ateliers peut être mis en place à la suite du premier.

Des ateliers d’approfondissement, ou à thèmes, sont aussi proposés.

A terme, un certain nombre de bienfaits peut être constaté.
On note un développement du savoir être, du non jugement, de l’empathie, ou encore de la bienveillance envers soi-même et autrui.
Les ateliers permettent de rendre le jeune plus disponible, plus confiant, plus autonome.
Ils permettent également à l’enseignant d’avoir une disponibilité plus qualitative, d’obtenir de l’écoute,  et de mieux gérer sa propre tension et sa fatigue.